Hypnose : questions fréquentes
C’est quoi l’hypnose ericksonienne ? Dans quels cas est-ce efficace ? On dit hypnotiseur, hypnologue ou hypnothérapeute ? Ça se passe comment, une séance ?… Voici quelques éléments de réponse à toutes les questions que vous vous posez sur un accompagnement en hypnose.
« C’est le patient qui fait le travail. Tout ce que fait le thérapeute, c’est lui offrir les conditions dans lesquelles ce travail peut s’accomplir. »
L’hypnose, qu’est-ce que c’est ?
Donner une définition précise de l’hypnose est un exercice délicat : ses contours sont en évolution permanente depuis des siècles, et s’affinent au fur et à mesure des découvertes scientifiques.
De plus, en français, le terme « hypnose » est lui-même source de confusion car il désigne à la fois :
– le processus pour passer d’un état « ordinaire » à un état « décalé » de conscience
– les techniques pour y parvenir
– le vécu lors d’une expérience hypnotique
Ce que l’on peut dire, c’est que l’hypnose est un processus naturel, que nous vivons au quotidien.
Lorsque vous êtes :
– absorbé.e dans la contemplation d’un paysage
– « hors du temps » en pratiquant une activité artistique ou sportive, par exemple
– intensément conscient.e de votre environnement grâce au yoga ou la méditation
– en fusion émotionnelle avec le personnage d’un film ou d’un livre
– en pilote automatique en marchant ou en conduisant…
Vous vivez un léger état hypnotique !
L’hypnose d’accompagnement permet de créer sur demande ces « états décalés de conscience » et donne ainsi un accès direct à notre monde intérieur (émotions, apprentissages, automatismes, sensations, ressources…). On peut alors librement déployer de nouvelles capacités personnelles, désamorcer son « juge intérieur », initier un dialogue entre différentes parties symboliques de soi-même, s’autoriser à élargir son « champ des possibles » face à une situation problématique… et tant d’autres choses encore !
De plus, en français, le terme « hypnose » est lui-même source de confusion car il désigne à la fois :
– le processus pour passer d’un état « ordinaire » à un état « décalé » de conscience
– les techniques pour y parvenir
– le vécu lors d’une expérience hypnotique
Ce que l’on peut dire, c’est que l’hypnose est un processus naturel, que nous vivons au quotidien.
Lorsque vous êtes :
– absorbé.e dans la contemplation d’un paysage
– « hors du temps » en pratiquant une activité artistique ou sportive, par exemple
– intensément conscient.e de votre environnement grâce au yoga ou la méditation
– en fusion émotionnelle avec le personnage d’un film ou d’un livre
– en pilote automatique en marchant ou en conduisant…
Vous vivez un léger état hypnotique !
L’hypnose d’accompagnement permet de créer sur demande ces « états décalés de conscience » et donne ainsi un accès direct à notre monde intérieur (émotions, apprentissages, automatismes, sensations, ressources…). On peut alors librement déployer de nouvelles capacités personnelles, désamorcer son « juge intérieur », initier un dialogue entre différentes parties symboliques de soi-même, s’autoriser à élargir son « champ des possibles » face à une situation problématique… et tant d’autres choses encore !
L’hypnose, c’est efficace pour quoi ?
Pourquoi choisir l’hypnose comme outil thérapeutique ?
En sollicitant notre imagination, nos émotions et nos sensations, l’hypnose permet notamment de :
– Se connecter à un état intérieur favorable au changement, en mettant en pause notre « juge intérieur »
– Trouver de nouveaux chemins pour résoudre un problème quand la volonté consciente ne suffit pas
– Se libérer d’un comportement quotidien envahissant, problématique ou devenu obsolète
– Accéder plus facilement à ses ressources intérieures (et elles sont nombreuses !)
– Développer de nouvelles habitudes plus respectueuses de soi-même et des autres
– Créer des rituels personnels qui aident à surmonter les difficultés
– S’accorder un moment hors du temps pour prendre du recul et y voir plus clair sur une situation donnée
– Faciliter un dialogue intérieur et résoudre des conflits entre différentes parts de soi
– Apaiser la douleur trop présente d’un événement traumatique passé
– Gagner en autonomie dans l’acceptation et la canalisation de ses émotions
– …
Les séances d’hypnose, comment ça se passe ?
Première séance (1h00 à 1h30) : nous faisons connaissance, je réponds à vos questions, nous clarifions ensemble votre objectif et les bases de notre fonctionnement commun. Nous prenons le temps nécessaire pour partir sur de bonnes bases. Parfois, nous pouvons déjà commencer le travail, ou tester un peu d’hypnose sans enjeu si cette pratique est nouvelle pour vous.
Séances suivantes (1h00 à 1h15) :
Nous faisons un point sur vos avancées à chaque rencontre et réajustons les priorités si besoin.
Puis nous travaillons en hypnose sur ce qui a besoin d’évoluer, étape par étape. Avec ma voix et mes mots, je vous guide vers un état particulier qui amplifie la perception de vos émotions et sensations, et active votre imaginaire pour vous inciter à élargir votre « champ des possibles » : s’autoriser à élaborer de nouveaux scénarios face à une difficulté, actualiser vos modes de fonctionnement pour retrouver sens et cohérence, vous libérer d’une blessure passée ou d’un comportement problématique, dépasser un blocage…
Un échange en fin de séance permet de faire un retour sur ce que vous venez de vivre, et d’envisager la suite.
Laisser entre 1 et 3 semaines entre deux séances est souvent nécessaire, le temps que le travail s’intègre et que les premières évolutions apparaissent. A titre indicatif, et en fonction des sujets, il faut souvent compter entre 2 et 10 séances pour atteindre un mieux-être durable.
L’hypnose, ça s’adresse à qui ?
Dans l’absolu, il n’existe pas de personnes « réceptives » ou « résistantes » à l’hypnose. Par contre, puisqu’il existe une multitude de façons de rentrer dans un état hypnotique et que chacun.e est unique, certaines approches vous conviendront mieux que d’autres. L’un des rôles de votre praticien.ne sera alors de tester différentes configurations jusqu’à trouver celle qui vous va le mieux. Parfois c’est très rapide, parfois ça prend un peu de temps. Mais la bonne nouvelle c’est que comme en sport ou en dessin, s’entraîner porte ses fruits !
NB – Les personnes souffrant de pathologies psychiques ou de fortes douleurs physiques doivent être prises en charge par un praticien spécifiquement formé pour suivre leur demande (ce qui n’est pas mon cas actuellement), et uniquement après accord explicite de leur médecin traitant.
L’hypnose, est-ce que c’est magique ?
Oui et non : « Magique » dans le sens de surprenant, déroutant, puissant, avec de premiers effets bénéfiques étonnamment rapides parfois… alors là, oui ! Mais ce n’est pas magique au sens d’un fluide miraculeux ou d’un magnétisme qui relèverait d’un don. Même si les hypnotiseurs de spectacle détournent (parfois avec talent) certains outils hypnotiques et se servent des effets en apparence spectaculaires de l’hypnose pour plaire au public, leur visée première est le divertissement, pas le mieux-être. Dans le cadre d’une pratique thérapeutique, l’hypnose est bien évidemment pratiquée avec une éthique et un respect de l’autre sans concession, comme tout métier d’accompagnement se doit de l’être.
Hypnotiseur, hypnologue, hypnopraticien… Qui fait quoi ?
Hypnotiseur : Décrit de façon générale toute personne qui pratique l’hypnose de façon maîtrisée, en tant que professionnel ou amateur, et que ce soit à des fins thérapeutiques, événementielles, artistiques ou autre. Ce terme est peu apprécié des praticiens à vocation thérapeutique car il crée de la confusion entre des univers qui n’ont pas grand chose à voir entre eux.
Hypnologue, hypnopraticien, praticien en hypnose, hypnothérapeute : Ce sont des synonymes permettant de définir une personne qui pratique l’hypnose dans un cadre d’accompagnement au mieux-être et/ou thérapeutique. Comme la profession est encore mal réglementée en France, malgré le travail des syndicats et des écoles de renom, il n’y a pas de terminologie « officielle » qui doit vous rassurer plus qu’une autre. Pour s’assurer qu’un.e praticien.ne en hypnose est en capacité de vous accompagner, n’hésitez pas à lui poser des questions sur sa formation et ses certifications, demander si sa pratique est supervisé.e, etc.
Peut-on perdre le contrôle sous hypnose ?
L’hypnose thérapeutique telle que je la pratique n’a rien à voir avec ce que vous pouvez voir à la télévision :
En séance, vous restez conscient.e, vous conservez votre pleine capacité à décider, et je ne peux en aucun cas lire dans vos pensées. Si vous n’avez pas envie d’entrer en hypnose ça ne fonctionnera pas, tout simplement. Car c’est vous qui créez votre propre état d’hypnose !
Durant toute la séance, vous percevez tout ce qui se passe, vous entendez ce que je dis et vous pouvez me répondre. Si quelque chose vous dérange ou si l’émotion est trop forte, vous avez le choix de faire une pause et revenir à votre état ordinaire.
Le lien de confiance que nous tissons ensemble, associé à des suggestions hypnotiques, va vous permettre de lâcher-prise et de vous connecter plus intensément à votre monde intérieur pour y puiser les ressources nécessaires au dépassement d’une situation ou à la résolution d’un problème. Dans ces moments-là, on se sent généralement plus conscient et réceptif à ce qui se passe que d’ordinaire. Et si une sensation désagréable se fait sentir, surtout, exprimez-le. Cela me permettra de réajuster.
L’hypnose en visio, comment ça marche ?
Oui, les séances en « visio », ça fonctionne ! Le processus d’accompagnement est le même qu’en présentiel, avec quelques adaptations et ajustements liés à la distance et au numérique. Comme pour tout outil d’accompagnement, chacun.e a ses préférences : certaines personnes sont plus à l’aise avec le fait d’être à distance et dans un lieu qu’elles ont choisi, d’autres ont besoin de sentir la présence du thérapeute à leurs côtés pour créer un lien de confiance… L’idéal est d’en parler si cela vous pose question.
Environnement et matériel spécifiques :
Pour une séance en distanciel, il est nécessaire de :
– prévoir un temps suffisant pour vivre pleinement la séance et ses effets bénéfiques (1h00 à 1h15 de séance + 15 minutes pour se reconnecter tranquillement à ses activités habituelles),
– choisir une pièce calme, où vous ne risquez pas d’être dérangé.e. par des sollicitations extérieures.
– vous installer un fauteuil ou une assise confortable, et une table où poser le matériel qui nous permettra de communiquer tout au long de la séance.
– vous munir d’un ordinateur, tablette ou smartphone… avec connexion stable et batterie chargée. Avoir un casque est préférable pour assurer une expérience plus immersive, mais pas indispensable si le son de votre matériel est de bonne qualité.
– me fournir un autre numéro de téléphone (mobile ou fixe) où je puisse vous joindre en cas de souci de connexion (problème de wifi ou de batterie par exemple). NB – Si jamais la liaison était coupée, vous sortiriez naturellement et rapidement de l’état d’hypnose en n’entendant plus ma voix pendant un certain temps.
Hypnose : petite métaphore personnelle
Pour parler d’hypnose, j’aime bien utiliser la métaphore du « village intérieur » :
Imaginons qu’à l’intérieur de nous se déploie une cité entière, unique pour chacun.e, avec ses axes principaux, ses chemins de traverse et ses recoins cachés. Ce mini-monde héberge nos émotions, nos souvenirs, nos ressources, nos croyances, nos valeurs, nos envies… comme autant de territoires interconnectés. Et au coeur de ce village cohabitent – symboliquement, bien sûr – les différentes parts de nous, comme autant d’habitant.e.s : « l’enfant », « le juge », « le créatif », « le peureux », « le sage », « le colérique », « l’impatient », « le procrastinateur », « le timide »… et bien d’autres encore. Chacun.e a son utilité, mais pas toujours le même objectif ou le même mode de fonctionnement ! Certains guident nos actions et décisions sans que nous en ayons toujours conscience, d’autres se cachent dans les méandres de notre inconscient quand ils sont considérés comme inadaptés, inappropriés.
L’hypnose, dans cette métaphore, est un moyen de transport à la fois rapide, doux et respectueux des lieux. Il facilite notamment :
– l’accès aux différents chemins qui traversent notre monde intérieur, quand nous voulons le (re)découvrir, l’entretenir, ou le faire évoluer
– la rencontre avec nos différents « habitants intérieurs », afin de les rencontrer, les écouter, mieux comprendre leurs intentions, et parfois même initier le dialogue entre ceux qui sont en conflit.
Et moi, dans cette histoire ? Eh bien je suis la pilote du véhicule, bien équipée et avec un bon sens de l’orientation. Je ne connais pas spécifiquement votre monde à vous, mais j’ai l’habitude de crapahuter « en terre inconnue » : Je vous propose des raccourcis qu’il pourrait être judicieux de tester, je sors une lampe torche quand la visibilité est mauvaise, je vous encourage et vous rassure si vous hésitez à revenir sur un chemin sur lequel vous avez été blessé.e, je vous incite à dialoguer avec les habitant.e.s de votre monde intérieur que vous n’avez pas l’habitude de fréquenter… Et surtout, je suis à vos côtés tout au long du trajet : c’est votre voyage et vous décidez de la destination, mais vous n’êtes pas seul.e sur la route !
Quelles sont les spécificités de l’hypnose ericksonienne ?
Milton Erickson (1901-1980) est un psychologue et psychiatre américain proche de l’école de Palo Alto (à l’origine de la thérapie systémique, des pratiques narratives…). Il a très largement participé à moderniser l’hypnose thérapeutique par son approche expérimentale, innovante et humaniste, très en avance sur son époque. La pratique de l’hypnose dite « ericksonienne » repose sur des notions respectueuses du patient qu’il a transmises au cours de sa longue carrière, notamment :
– Le patient possède en lui toutes les capacités pour dépasser les situations difficiles et trouver ses propres solutions. Par conséquent, le praticien ne décide pas pour lui de ce qui doit être fait ou non, il l’aide à accéder aux ressources intérieures qui permettront d’opérer le changement par lui-même.
– Notre « monde inconscient » est un immense réservoir d’intelligence, de ressources, d’apprentissages et d’inventivité à solliciter en cas de besoin. Il est toujours positif, protecteur et bienveillant.
– La dimension ludique et enfantine de l’hypnose est également chère à Erickson : le travail hypnotique s’appuie selon lui sur un questionnement ouvert, une curiosité sincère, un goût du jeu avec les images mentales, une observation du monde de l’autre sans interprétation ni préjugés, des références régulières aux apprentissages fondamentaux comme modèle d’évolution, et parfois même un certain humour libérateur.
L’hypnose accompagne le changement, elle ne soigne pas. Cette pratique ne se substitue en aucun cas à un suivi médical. Seul un médecin est habilité à poser un diagnostic, prescrire ou supprimer un traitement.
Des questions ? Envie de prendre rendez-vous ?